L' allergie au lait de vache, plus précisément l’allergie aux protéines de lait de vache (APLV) concerne essentiellement les bébés jusque vers 3 ans. La plupart du temps, l’allergie disparaît ou s’atténue entre 5 et 8 ans au plus tard. Elle disparaît dans 90% des cas vers 3 ans à condition d'avoir supprimé de l'alimentation de l'enfant le lait de vache et tous les produits pouvant contenir des protéines allergisantes. L'allergie au lait de vache se manifeste en général dès les premiers biberons.
On tente généralement de réintroduire le lait chez un nourrisson allergique vers l’âge de douze à quatorze mois. En effet, ce type d’allergie ayant tendance à disparaître avec le temps, une réintroduction progressive est parfois possible dès cet âge.
L'allergie aux protéines de lait de vache est parfois difficile à diagnostiquer car ses manifestations cliniques sont variables : symptômes digestifs, cutanés ou respiratoires.
Les principaux symptômes sont :
- eczéma sévère,
- sang dans les selles,
- urticaire,
- vomissements survenant le plus souvent après les repas,
- absence de prise de poids,
- diarrhée chronique accompagnée de selles semi liquides des coliques chez le nourrisson,
- douleurs abdominales, coliques...
Le lait maternel peut aussi déclencher des allergies chez le nourrisson, selon le régime alimentaire de la mère. Parfois, il suffit que la mère consomme des œufs ou du blé pour que des réactions allergiques se manifestent chez l’enfant qui absorbe une partie de ces substances dans le lait maternel.
La forme la plus grave de réaction allergique est le choc anaphylactique qui peut être gravissime et parfois même fatal.
Ne plus consommer du lait de vache sous toutes ses formes demeure le traitement de l'allergie aux protéines de lait de vache : cette attitude nécessite avant tout l'expertise d'un allergologue. Il est assez fréquent que l’allergique aux protéines de lait de vache soit associée à une autre forme d’allergique alimentaire (par exemple aux œufs, aux protéines de blé ou à l’arachide). Les nourrissons allergiques aux protéines de lait de vache ne doivent pas être nourris avec du lait de chèvre, de brebis, de jument ou du lait dit « de soja ». Pour ces enfants, ces laits peuvent être tout aussi allergisants que le lait de vache.
Lorsque le diagnostic de l'allergieest confirmé, le médecin instaure un régime sans protéine de lait de vache, fondé sur l'utilisation d'hydrolysats de protéines extensifs. En cas d'échec, on recourt à des préparations à base d'acides aminés de synthèse. Ce régime sera poursuivi jusqu'à l'âge de 9 mois à un an. La réintroduction du lait se fera alors de façon très progressive et par petites quantités.
Si elle n’est pas traitée, une allergie aux protéines de lait de vache peut provoquer des lésions de l’intestin et diminuer l’absorption des nutriments. Des carences peuvent se développer et nuire à la croissance de l’enfant.
Décharge : Les informations contenues dans les messages proviennent des utilisateurs et non sur LeCongres. LeCongres n'est pas responsable des messages des utilisateurs, ni de ceux des experts. Le site et les services sont fournis «tels quels» sans aucune garantie ou représentation par LeCongres concernant la compétence des experts. Si vous souhaitez en savoir plus et vérifiez les qualifications d'un expert, nous vous incitons à cliquer sur l'icône « Vérifié » dans le profil de l'expert que vous avez choisi. LeCongres n'est pas destiné ou conçu pour des questions urgentes. Ces questions dites « urgentes » doivent être adressées immédiatement par téléphone ou en personne à des professionnels qualifiés comme des avocats, des médecins, vétérinaires etc...
Avant de commencer à utiliser les services sur LeCongres, nous vous prions de bien vouloir lire attentivement les Conditions d'utilisation . En cliquant ci-dessous, vous vous engagez à l'exclusion de responsabilité décrite ci-dessus du site.
Bonne navigation sur LeCongres !