La cleptomanie (addiction au vol) est un trouble compulsif qui pousse le sujet à voler des objets qui ne lui appartiennent pas, non par nécessité mais plutôt pour le plaisir de passer à l’acte. La plupart du temps, ces objets n’ont aucune valeur (des pièces, des couverts, des pancartes, des sonnettes de vélo, des petits sachets de mayonnaise…). Cette impulsion peut surgir à n’importe quel moment et à n’importe quel endroit. Après le passage à l’acte, le cleptomane peut ressentir des sentiments de culpabilité, il ne se rend compte d'avoir effectué ce vol qu'après le passage à l'acte.
La cleptomanie fait partie des troubles du contrôle des impulsions. Le cleptomane éprouve du plaisir à passer à l'acte avec les risques que ce geste comporte, d’ailleurs, il arrive souvent qu’il jette ou rende l’objet qu’il a volé à son propriétaire. Il ne vole pas pour posséder, le cleptomane peut tout à fait être quelqu'un de riche. Il commet le délit dans n'importe quelle circonstance : l'important est la transgression de la loi. Le cleptomane cherche par le vol à échapper à son quotidien et à un état de détresse. On sait qu'il a une dépendance au comportement lui-même. C'est une impulsion. L'acte de voler lui procure la décharge d'adrénaline dont il a besoin. C'est la confrontation à une arrestation qui va l'engager à se faire soigner.
Le portrait type du cleptomane est le plus souvent une femme entre 30 et 40 ans qui vit dans un milieu social plutôt aisé. Un quart des cleptomanes est boulimique et/ou souffre souvent de difficultés psychologiques. Il peut s'agir par exemple d'anxiété, ou de dépression, de conduites addictives (toxicomanie, alcool) ou de troubles obsessionnels compulsifs.
La cleptomanie aurait un rapport direct avec une frustration d’ordre sexuel. Il a souvent été avancé que cette impulsion compenserait l’orgasme et le plaisir sexuel, sans doute venant du fait que l’adrénaline monte pendant l’acte avec la peur d’être pris la main dans le sac. D’un autre côté, certains spécialistes attribuent la cleptomanie à une enfance mal vécue qui pourrait être caractérisée par un abandon ou un manque d’attention.
Une thérapie avec un médecin spécialiste de la psychologie s’impose. Les cleptomanes ne se considèrent pas comme malades et refusent de consulter. Pourtant, souvent, ils font tout pour se faire surprendre, comme un appel à l'aide lancé inconsciemment aux autres. Leur état justifie l'un ou l'autre de ces traitements : la psychothérapie comportementale ou la psychothérapie d'inspiration analytique.
Décharge : Les informations contenues dans les messages proviennent des utilisateurs et non sur LeCongres. LeCongres n'est pas responsable des messages des utilisateurs, ni de ceux des experts. Le site et les services sont fournis «tels quels» sans aucune garantie ou représentation par LeCongres concernant la compétence des experts. Si vous souhaitez en savoir plus et vérifiez les qualifications d'un expert, nous vous incitons à cliquer sur l'icône « Vérifié » dans le profil de l'expert que vous avez choisi. LeCongres n'est pas destiné ou conçu pour des questions urgentes. Ces questions dites « urgentes » doivent être adressées immédiatement par téléphone ou en personne à des professionnels qualifiés comme des avocats, des médecins, vétérinaires etc...
Avant de commencer à utiliser les services sur LeCongres, nous vous prions de bien vouloir lire attentivement les Conditions d'utilisation . En cliquant ci-dessous, vous vous engagez à l'exclusion de responsabilité décrite ci-dessus du site.
Bonne navigation sur LeCongres !