La phobie
scolaire, c’est la peur irrationnelle (c’est-à-dire sans motif) d’aller à
l’école. Elle se caractérise par une incapacité physique et psychique à se
rendre sur les lieux et à suivre les cours.
L'enfant se montre résistant et anxieux pour
aller à l'école. Il peut manifester une crainte du ridicule, d'une mauvaise
entente avec un professeur et/ou un groupe d'élèves. Il pourra aller de
nombreuses fois à l'infirmerie afin de fuir les cours et la récréation. Ces enfants ne
sont ni paresseux, ni « décrocheurs d'école » mais ne peuvent plus se rendre en
cours parce qu'ils ressentent une angoisse terrible liée à l'établissement
(école, collège, lycée, fac) et à l'environnement scolaire. Ces élèves aiment
les études mais sont victimes de « phobie scolaire ».
Certains signes doivent interpeller.
Les symptômes physiques d’abord : l'enfant est pris de véritables attaques de panique
lorsqu’il part à l’école, de crises d’angoisse, ou encore de violentes douleurs
(à la tête, au ventre, présente des troubles du sommeil…). Et puis dans ses paroles : il crie, supplie qu’on le
laisse rester à la maison, menace de fuguer, voire de se suicider. Enfin, il
trouve toujours des explications à sa crainte d’aller en classe (« les
profs ne m’aiment pas », « les autres élèves m’embêtent »…). Dans la plupart
des cas, les symptômes disparaissent les jours sans école, comme les week-ends,
et surtout, pendant les vacances scolaires.
Ces symptômes peuvent apparaître dès la
maternelle jusqu'au collège. La phobie scolaire peut s’installer soit
progressivement, de façon très insidieuse avec des raisons assez difficiles à
identifier (pression scolaire de la part des parents, maladie qui a isolé
quelques temps, sentiment de mal-être diffus... soit brutalement, suite à
un événement traumatisant qui peut s’être produit à l’école (échec à un
contrôle, violences de la part d’un groupe d’élève, dispute avec un prof... ou bien qui n’a aucun lien avec la scolarité (décès, rupture amoureuse,
querelle familiale…).
Parfois, on assiste à l’aggravation d’une
maladie plus ancienne (diabète, asthme, allergie…).D'autres vont faire des
insomnies tant l'idée d'aller en cours le lendemain les panique. Plus rarement,
les réactions sont si violentes qu'elles entraînent des troubles cardiaques ou
des évanouissements.
Enfin,
la phobie scolaire peut engendrer automutilation, scarification, dépression,
états suicidaires voire suicide.
Pour les experts, le refus scolaire est
plutôt à envisager en rapport avec les angoisses de séparation nées dans la
toute petite enfance et qui se réactivent à la faveur de la scolarisation.
L’aide psychologique
apportée à l’enfant est avant tout basée sur une relation de confiance entre le
psychologue et
l’enfant. En thérapie, le psychologue aide
l’enfant à s’exprimer et à évoquer ses difficultés psychologiques.
Une fois dépistée, la phobie scolaire doit être traitée avec un médecin
spécialiste qui proposera ou non une psychothérapie et/ou un traitement
médical.
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