Actuellement, dans les pays industrialisés, le suicide est la deuxième cause de décès entre 15 et 25 ans. C'est l'action de se donner soi-même la mort volontairement, le plus souvent pour se libérer d'une situation devenue intolérable. Le plus souvent, l’ado suicidaire souffre d’une profonde dépression, ce qui ne veut pas dire qu’il en ait des symptômes visibles. Trop souvent, la dépression sous-jacente de l’adolescent n’est suspectée ni par les adultes de son entourage, ni même par les médecins.
Une tentative de suicide (TS) chez un
adolescent n’est jamais une conduite anodine à mettre sur le compte d’une «
crise d’adolescence ». Elle ne doit jamais être banalisée, si minime soit-elle
dans sa dangerosité. Environ un tiers des
suicidants récidivent, le plus souvent au cours de la première année, et 1 à 2
% des suicidants décèdent par suicide dans ce délai.
La T.S. survient parfois
suite à un évènement grave ou à un changement important de leur cadre de vie,
tels que : le départ, le décès ou la perte d’emploi d'un membre de la famille ;
les rejets, les violences ou les abus sexuels au sein ou en dehors de la
famille ; un changement brutal d’école ; un contexte d’immigration et de
rupture des repères culturels. Mais parfois le facteur déclenchant de la T.S.
est apparemment banal, tout au moins du point de vue de l’entourage du jeune :
un conflit dans le groupe des copains ; un conflit avec les parents ; un échec
scolaire vécu comme insupportable ou injuste ; une rupture amicale ou
amoureuse.
Il
faut d'ailleurs bien comprendre qu'une tentative n'est pas forcément faite pour
aboutir mais est parfois un signal très fort pour attirer l'attention sur son
désespoir. Car le problème remonte longtemps avant de passer à l'acte et est
une accumulation d'évènements ou d'expériences négatives.
L'acte
suicidaire se situe donc au carrefour d'une triple agression : celle dirigée
contre soi-même, contre l'autre et celle en réponse à un sentiment d'agression
de l'environnement.
La
tentative de suicide à l’adolescence est un événement grave, qui requiert des
soins spécialisés. Les adolescents qui ne reçoivent
pas de traitement psychologique et psychiatrique vont proportionnellement plus
souvent ‘réussir’ à se tuer, en répétant des actes suicidaires, de plus en plus
dangereux.
La
prise en charge hospitalière est devenue quasiment systématique après une
tentative de suicide. Elle comprend ainsi plusieurs entretiens avec un
psychiatre ou un psychologue. un suivi psychologique a au moins pour
conséquence d'aider les jeunes à retrouver goût à la vie.
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